La maladie de Parkinson touche chaque patient différemment puisque ses symptômes ainsi que son intensité varient d’un individu à un autre. Lorsque cette maladie atteint la phase terminale, elle peut causer de graves conséquences pouvant aboutir à la mort de la personne affectée. Mais comment meurt-on réellement de cette pathologie ? Décryptage dans cet article.
Sommaire
Comment évolue la maladie de Parkinson ?
Après la maladie d’Alzheimer, celle de Parkinson est le deuxième trouble neurodégénératif qui affecte progressivement les mouvements. En France, elle touche plus de 200 000 personnes, notamment les personnes âgées. Elle se reconnait par la présence de trois symptômes majeurs, à savoir la rigidité, le tremblement du corps et la lenteur des mouvements. Bien que chaque patient ait des symptômes différents, la maladie de Parkinson est généralement classée en quatre phases, à savoir :
- Phase 1 : l’apparition des premiers signes de la maladie tels que les troubles digestifs et intestinaux, une lenteur des mouvements, une extrême fatigue, etc. ;
- Phase 2 : la pathologie évolue. Toutefois, les signes s’atténuent et le malade vit de manière normale,
- Phase 3 : le patient constate une évolution de la maladie ;
- Phase 4 : les signes se présentent de plus en plus grave et la maladie semble irrémédiable.
Parmi les complications courantes de la maladie, on retrouve les troubles de communication, l’anxiété, la dépression et les troubles d’alimentation et du sommeil.
Comment se déroule la maladie de Parkinson en phase terminale ?
La phase terminale de la pathologie correspond au stade où elle est très avancée. Elle se caractérise par l’impossibilité du patient à se déplacer. Il est toujours alité ou n’arrive à bouger qu’étant en fauteuil roulant. Aussi, au cours de cette phase, le malade peut ne plus arriver à se lever ou à quitter son lit. À ce stade, il convient de le surveiller à tout moment pour prévenir les chutes.
Par ailleurs, le patient doit être nourri étant donné qu’il se trouve dans l’impossibilité de le faire. À ce stade, plusieurs signes neurologiques et psychologiques peuvent apparaitre tels que :
- La confusion,
- Des pertes de mémoire,
- Des hallucinations,
- La folie,
- Etc.
Ces signes peuvent se manifester différemment en fonction du malade. Même s’il n’y a pas de traitement adéquat pour prévenir la pathologie, il existe néanmoins des techniques thérapeutiques qui peuvent empêcher son évolution. Parmi elles, on note la stimulation cérébrale profonde, l’administration intrajéjunale de gel de Carbidopa et une perfusion sous-cutanée d’apomorphine.
Comment vit un patient en fin de vie avec cette pathologie ?
La maladie de Parkinson est très pénible à vivre pour le malade qui aura des tendances dépressives et sera souvent angoissé. Son incapacité est si importante qu’il est toujours sous assistance. De plus, les patients atteints vivent en voyant la qualité de leur vie subir une dégradation progressive. Aussi, certains symptômes comme la perte d’autonomie ou les difficultés à déglutir montrent nettement que la fin de vie du patient arrive à grands pas.
Par ailleurs, le malade de Parkinson proche de la fin de vie présente régulièrement des complications. Ces dernières se manifestent sous la forme d’une altération des fonctions cognitives. Le patient est sujet aux troubles d’humeur quotidiens et à la démence. Le dysfonctionnement progressif de ses fonctions corporelles par la maladie peut entrainer de graves complications. Parmi elles, on note les infections, les problèmes respiratoires ou les chutes qui peuvent être fatales.
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